Parce qu’il n’y a pas qu’Ober Mamma dans la vie

On ne va pas cracher sur la stracciatella ou les pasta à la truffe qu’on est allé, jadis, manger chez East, Ober, Mamma Primi et Big Love mais là on dit basta à l’empire Big Mamma et à sa légendaire attente interminable.
C’était drôle un moment, le rapport prix-régalade est bon, mais on demande maintenant le divorce avec Big Mamma car il y a un tas d’adresses italiano-branchouilles à Paris qui méritent aussi d’être connues !

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Odette

La petite dernière du clan Rostang s’appelle Odette, du nom de la grand-mère de la propriétaire de la Maison Albar Hotel Paris Céline qui accueille la nouvelle adresse de la famille au cœur des Halles. Entre bois et cuivre, du sol au plafond, on se dit que la famille Rostang sait toujours bien recevoir : les sourires et le service sont délicats comme dans un étoilé.

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Les desserts de Bryan Esposito au Céladon

A deux pas de l’Opéra, l’Hôtel Westminster Paris cache un restaurant gastronomique, le Céladon et un bar british tout de bois et vert vêtu dont le petit nom Duke’s bar rappelle celui du duc anglais.

Aux manettes sucrées du Céladon ? Bryan Esposito, chef pâtissier ayant bien bourlingué de Ladurée aux fourneaux de Dominique Saibron, le boulanger d’Alésia. Toujours le smile et toujours connecté, le chef est du genre inventif qui aime revisiter tout en twistant les saveurs ou les textures. Le joyeux luron a par exemple emmené le Mont-Blanc du côté du Japon en remplaçant le fameux marron par de la pâte d’azuki, le haricot rouge que l’on trouve partout en Asie : l’esprit japonais avec les codes du Mont-Blanc.

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Le Rech, entre filets & marées

Le Rech, restaurant de poissons d’Alain Ducasse, dépoussière les filets de la cuisine de la mer traditionnelle.

Ici, on voyage. Et le pirate qui fait voyager est le chef Anthony Denon, arrivé au Rech depuis quelques mois, et d’abord passé par le Plaza Athénée et le Meurice époque Christophe Saintagne.

L’hyper créatif honore les incontournables classiques de la maison comme l’Aile de raie à la grenobloise ou la Sole de ligne épaisse au beurre demi-sel, mais s’amuse aussi à emmener le goûteur aventurier vers des contrées qu’il ne connaît pas encore. Le cœur de saumon en croûte de céréales s’acoquine avec la betterave et la bonite avec les agrumes, plus étonnant encore, le chinchard s’habille avec la cacahuète et les piquillos.

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Fric-Frac, les croques du canal

Ça croque et ça croustille dans cette cabane du Canal !

Ici, le croque-monsieur fait sa star en version canaille revisitée : les codes du croque sont dépoussiérés avec des recettes bien dans l’époque. Que du bon à croquer : pain du MOF Frédérique Lalos aux 5 céréales/noir/ou levain de sarrasin, viandes françaises, emmental grand cru, béchamel Mornay, marinades maison et roll royce du jambon “Prince de Paris”.

Virage à droite vers l’Asie avec Le Shaolin et sa compotée de gambas/shiitake/citronnelle/ gingembre et basilic thaï, virage à gauche vers le Mexique avec L’Aztèque et son poulet mariné/fromage fumé/poivrons grillés/coriandre et avocat pimenté, ou alors virage au Nord avec Le Viking au pain noir/saumon Gravlax/Granny Smith/radis noir/oignon rouge et aneth.

Et rien ne se perd, tout se transforme : le pain des croques devient du pain perdu pour le dessert ! Cuillère sur le qui-vive pour tester ce sacré pain perdu aux pommes caramélisées avant de partir se perdre le long du canal.

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Le teatime du Meurice, on y va ou pas ?

Sous le drapé doré rendant hommage à Salvador Dalí, se dresse chaque week-end le teatime du Meurice où se presse le tout Paris, curieux et gourmet.

Alain Ducasse est le maître des lieux, avec ses étoiles et l’admiration que le monde entier lui porte, mais côté sucré, c’est assurément Cédric Grolet la vedette. Élu meilleur chef pâtissier 2016 par Relais & Dessert et Prix du Pâtissier 2017 par Omnivore, ce surdoué du sucré, qui a toujours rêvé de cuisiner dans un palace, a notamment bâti son mythe autour de ses pâtisseries en trompe l’oeil. La noisette comme marque de fabrique, il créé au rythme des saisons, la pomme aneth venant chasser le citron noir, et la noisette s’éclipsant pour laisser place aux autres.

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Fulgurances, table éphémère

Fulgurances : n.f. caractère de ce qui est fulgurant, qui brille d’une lueur très vive, qui frappe par son éclat, qui est vif et soudain mais de courte durée.

Le Larousse tape dans le mile, Fulgurances est l’une des tables les plus pointues de Paris, toujours vive, toujours surprenante, toujours éphémère. Ici, les chefs échangent leurs tabliers plusieurs fois par an, tous les six mois ou moins selon les envies, et s’approprient les lieux le temps d’une aventure, d’un nouveau challenge ou le temps d’une résidence avant d’ouvrir leur propre maison.

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