« Certains disent que je disparais dans le paysage, moi je dis que l’environnement prend possession de moi. » Liu Bolin
Chaque année, Ruinart donne carte blanche à un artiste pour exprimer sa vision de la maison, la première des maisons de champagne.
Quand on offre une carte blanche à Liu Bolin, l’artiste chinois engagé connu pour ses camouflages qui dénoncent, cela donne une représentation humaine et poétique du savoir-faire et de toute l’histoire de Ruinart à travers ses crayères, ses vignes et ses hommes.
En effet, l’artiste qui est souvent seul sur le devant de la scène pour éveiller les consciences sur le réchauffement climatique, la propagande en Chine ou la société de (sur)consommation, met ici en lumière les hommes habituellement invisibles derrière les bouteilles Ruinart.
Sous la peinture, on devine le visage de Frédéric Panaïotis, le maître de cave caché dans les vignes ou celui de Pablo, l’employé Ruinart spécialiste des gyropalettes.
En faisant disparaître les hommes et lui-même dans ses photos, Liu Bolin met en avant le savoir-faire, le dur travail et les compétences qu’il y a autour de la production du fameux nectar.
« Quand vous voyez une bouteille de Ruinart, c’est dur d’imaginer tous les processus complexes nécessaires pour le produire. Je voulais utiliser cette série d’images pour mettre en valeur tout ce travail.» Liu Bolin
Marie