Le Pigalle.
Il est coquin comme le quartier.
Il a un petit côté David Lynch, mystérieux et rock’n’roll.
C’est le genre de spot qui fait encore plus aimer Paris, on a l’impression de détenir un secret bien gardé, d’être aux premières loges d’une scène de film du cinéma indé.
Une barre de pole dance à gauche, un mur de planches de BD sexy à droite, il a de la gueule cet Hôtel Pigalle.
C’est un cocon rock’n’roll, où tout est chiné et vintage. L’atmosphère est électrique ici, on sent que tout peut arriver et que tout est permis.
On ne sait pas où poser l’œil tant on a envie d’imprimer chaque détail de matières et de couleurs, du velours au cuir, du blanc au rouge sang.
On se dit qu’ici on peut croiser le tout Paris, ou même le tout Pigalle, de l’écrivain qui a besoin d’une bulle pour finir son livre au groupe de rock venu fêter la fin de sa tournée.
Pour draguer ou pour bosser, c’est le spot à tomber.
On se pose pour un café, pour la journée, pour toute la nuit ou juste pour déjeuner.
La carte est travaillée avec les commerçants du quartier, ceux qui défendent le terroir parisien.
Pas de chichi, c’est simple et bon, et de saison bien entendu : il y a des tartines avec le très bon pain de Thierry Breton situé à deux pas, des fromages de la Fromagerie Châtaignier de la rue des Martyrs, du houmous de haricots blancs au romarin, des rillettes & pickles maison, des arancini, scotch egg ou croque-monsieur.
La carte est inspirante, recherchée, bichonnée.
En plus de ça, elle est servie en salle ou en chambre de 11h à 23h, le pied. Et on peut bien sûr manger sans dormir, et inversement.
Les chambres ont toute une touche parisienne avec photos d’artistes ou d’anonymes et platine vinyle pour faire danser les fans de musique. C’est fait avec un goût et un sens du détail impressionnant.
L’univers du Pigalle peut paraître évident, mais il y a une sacrée équipe derrière : le duo de l’agence Festen et Be Poles pour l’architecture, les matières, l’espace, l’ambiance et l’identité graphique.
Victor Kiswell, gosse du quartier et dénicheur de sons, s’occupe justement de la bande son du Pigalle, de Django Reinhardt au hip-hop des années 90. Et il y a aussi des visages derrière la typo du lieu, le parfum d’ambiance, la bière de la carte et le café filtre à 1€ de chez Télescope, les cocktails, les uniformes à la cool, les photos accrochées ou les journaux sélectionnés par Hussam le kiosquier.
En fait, cet hôtel c’est Pigalle. Il incarne toute la vie de ce quartier chaud bouillant, avec ses néons qui clignotent, son âme d’artiste et son énergie folle.
Pour une nuit ou pour la vie, c’est une pépite cet endroit, la pépite de Pigalle.
Le Pigalle
9 rue Frochot à deux pas du métro Pigalle, 75009 Paris
Marie