Le lieu est magique depuis plus de 100 ans. Mais les cuisiniers n’ont pourtant pas toujours été les maîtres des lieux : Napoléon III y avait établit sont pavillon de chasse ! Les casseroles ont maintenant remplacé les carabines, et on comprend mieux l’atmosphère d’époque qui se dégage de ces murs remplis d’histoire.
Ce qui impressionne dès l’arrivée, c’est l’immense marquise qui coiffe le Bois de Boulogne et voit défiler les saisons. Une merveille ! Envoûtant aussi, le silence. A la Grande Cascade, le temps se découpe, se ralentit. On prend le temps de profiter du calme de cette table mythique, en pleine nature et loin de l’agitation parisienne (et pourtant à seulement deux pas de Paris).
Petit conseil : la salle est grandiose mais optez pour les petites tables avec vue sur le bois, elles sont d’un charme renversant !
Et dans les assiettes ? De la haute voltige, française, débridée et en plein dans l’époque.
Dans ses créations, le chef Frédéric Robert raconte l’art de vivre à la française avec une plume tout à fait moderne. Le chef, passé entre autre par les fourneaux de Bernard Pacaud à l’Ambroisie et d’Alain Senderens chez Lucas Carton, va a l’essentiel. Les cuissons et les sauces, voilà son essentiel. Et quel pied de goûter une volaille ultra tendre et des jus qui régalent ! Prendre son pied, c’est ça la cuisine, n’est-ce pas ?
Pied pris en tout cas avec l’émulsion d’oeuf sur girolles tel un sous-bois, les charnues langoustines coiffées de cheveux d’anges, l’inattendue et subtile sauce à la vanille couronnant le Saint-Pierre et un dessert tout en légèreté autour du citron et de l’estragon. C’est fin, c’est beau, c’est inspiré (par le cadre, par les classiques français mais aussi par les voyages du chef avec parfois des notes de curry ou de vanille).
Ne passez pas non plus à côté des pains maison et spécialement de la brioche à la fleur de sel. C’est une petite folie !
Ce n’est pas tous les jours que l’on dîne dans une telle adresse, et ce n’est bien sûr pas possible tous les jours car la grande gastronomie a un prix, mais il faut voir ça comme un moment d’exception, autant pour les murs que pour la cuisine.
Et avec l’été qui pointe son nez, la Grande Cascade baisse sa garde pour s’ouvrir sur la terrasse : toutes les tables sont alors dressées dehors, à l’orée du bois. Chouette idée ! On peut aussi décider de s’arrêter juste pour l’apéritif, avec vins au verre et bouchées à grignoter, pour profiter de cette fameuse terrasse.
Chouchouté par les maîtres d’hôtels (de vrais gentlemen !), on se sent vraiment comme un poisson dans l’eau dans ce lieu plein d’histoire. Pas de chichis, juste du plaisir. En voilà un antre 1 étoile qui en mériterait bien d’autres.
La Grande Cascade
1 étoile au Guide Michelin
Menus de 89€ à 192€, et accords mets-vins proposés.
Ouvert tout l’été
Marie
Thank you Margarita but we don’t allow guest post on our blog, we are only two writers. Take care !