Le teatime british de Bryan Esposito à l’Hôtel Westminster

C’est au Duke’s bar de l’Hôtel Westminster, en vert et bois de la tête au pied, que l’on peut prendre le teatime le plus british de la capitale.

Saison après saison, le joyeux luron Bryan Esposito, aussi sympatique qu’inventif, s’amuse à détourner les classiques anglais pour en faire des pâtisseries haute couture.
Transformer le carrot cake en éclair ? Easy !
Détourner le banoffee en mille-feuille ? Done !
Ça donnait un éclair avec une douce crème à la carotte et des pickles pour le peps et un mille-feuille équilibré entre le caramel et la banane.

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Amadaé

Derrière les assiettes d’Amadaé, bistrot du quartier Montorgueil, il y a une jolie histoire père & fille. Une passion pour le vin avec une affection toute particulière pour la Vallée du Rhône du côté du père et une envie de faire plaisir et de faire du bon du côté de la fille.

« Et si on ouvrait un resto ensemble, tu ferais la carte des vins et je m’occuperai du service ? »

C’est parti, et en salle et en cuisine, c’est girls only avec Laura, la fille qui sert et conseille et la chef japonaise Kayori Hirano, fraîchement débarquée de son poste de sous-chef de l’Hôtel Peninsula. On est ici en plein cœur de la cuisine française avec des touches nippones par-ci, par-là, qui emmène vers l’ailleurs.

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ORE, la table royale

Ducasse au Château de Versailles, c’était un projet complètement fou.
Et il l’a fait.

ORE a deux visages, c’est un café contemporain le jour et une table d’exception le soir.
Le jour, on vient donc faire une pause dès le matin, pour déjeuner ou après la visite et la nuit, quand le château se vide de ses curieux, des tables se dressent pour faire passer des moments uniques à des hôtes uniques.

On entre par les offices de travail, là où l’on présentait autrefois les mets entiers avant qu’ils ne soient découpés et servis à table. Pour mettre l’eau à la bouche, voilà tout. En arrivant chez ORE, on est forcément fasciné par les lampes, des ovnis design qui veulent dire beaucoup : le cercle doré du roi soleil, le bâton de la justice, la collerette de la noblesse. On est aussi saisi par la vue sur la cour Royale, l’imaginaire fait le reste.

C’est élégant et doré, entre l’ancien et le futuriste. A la carte, on retrouve des signatures de chez Champeaux, la brasserie de la Canopée, comme les soufflés sucrés ou les coquillettes jambon, comté et truffe noire.

Manger des coquillettes à Versailles, c’est quand même le pied.

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The Cod House

A la place de feu le TIGrr, la Rive Gauche voit débarquer un cocon de béton nippon inspiré des izakayas, ces bars japonais où les gens mangent et trinquent de l’apéro jusqu’à l’aube. Le groupe Black Cod a encore frappé et ce n’est que le début des hostilités.

Le combo cocktails & tapas japonais, à piocher avec les baguettes ou les doigts ? L’idée est chaude bouillante !

Justement, les cocktails décoiffent et emmènent la paille jusqu’en Asie à coup de yuzu, de saké ou de matcha mais c’est le cocktail Sakuri à la tequila, wazabi, yuzu et sel au curry qui sort sa paille du jeu. Le genre de cocktails qui marquent, merci Msieur le barman.

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AVLI, mézzés du monde

Chez Avli, il y a de la vie et du soleil. Il y a aussi du voyage, de la Grèce au Liban, du Maroc à l’Espagne. C’est la méditerranée dans toute sa générosité : on partage et on saute d’un continent à l’autre, bouchées après bouchées.

Le midi, on fonce sur l’assiette de mézzés toujours bien balancée avec houmous au citron confit ou à la betterave, légumes crus et rôtis et poulet en croûte de sumac (une épice acidulée très utilisée dans la cuisine libanaise notamment).

Le soir, on s’amuse à piocher dans les assiettes à partager comme le poulpe au paprika fumé, les toast de sobressada au miel (la soubressade c’est comme une crème de chorizo, c’est assez rare d’en trouver à Paris alors que c’est fabuleux) ou le dakos (la vraie bonne surprise) qui réunit du fromage frais, des croûtons, des tomates, du fenouil et des parfums de vacances. Suivez les conseils d’Emmanuel, le passionné derrière Avli, qui recommande toujours ses assiettes préférées.

Et pour finir, les olives confites au vin rouge avec amandes rôties et glace au lait d’amande : ce dessert là fait partie de ceux dont on se souvient. Hyper surprenant.

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Le cabinet de curiosités de la Maison Chaudun

Des chocolatiers, il y en a plein à Paris. Mais là c’est autre chose, en plus de sa boutique de tentations, la Maison Chaudun cache un cabinet de curiosités des plus curieux : tout est en chocolat, du sol au plafond, de la reine d’Angleterre jusqu’au saucisson. Les sculptures et objets sont réalisées avec une telle précision, c’est bluffant !

Même si vous n’aimez pas le chocolat (est-ce que c’est possible ?), il faut vraiment voir ça, que vous ayez 30 ou 3 ans.

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Bisou

De la truffe ou de l’avocat dans une crêpe ? Oui ça étonne ! Bisou dépoussière les galettes et crêpes bretonnes avec de vrais bons produits qu’on n’attend pas : feta, chutney de figues, stracciatella, cochon de lait parfumé au laurier ou encore champignons à la crème de truffe. Bisou garde une touche bretonne avec sa farine de Bretagne IGP moulue sur meules de pierre mais pas de galette complète oeuf-jambon-fromage à l’horizon : ici, c’est Bella Ragazza italienne, Crazy Avocat pour les avocado lovers ou Popeye Power veggie. Salées ou sucrées, elles sont ultra généreuses et ça réconforte pour la pause dej’.

Pour finir, il y a bien les crêpes classiques, mais les crêpes desserts sont bien plus scandaleuses avec une montagne de chantilly, de caramel beurre salé, de pépites de chocolat ou de marshmallows. Néon bisou sur le mur en bois ou tables en terrasse à l’entrée du Passage des Panoramas, c’est coquet et ça donne envie de revenir pour le brunch 100% crêpes. Ah oui, et on n’oublie pas d’arroser avec un verre de cidre de la cidrerie familiale Sorre. Pas de crêpes sans cidre les gars.

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