On est accueilli au potager normand d’Alain Passard comme des amis, avec une cérémonie de tartinage de rillettes de porc à l’oseille. Même pour une simple tartine, on observe que ses gestes sont d’une précision ultime, au millimètre. On a la sensation qu’il vit chaque geste très intensément.
« Il est totalement absorbé par sa cuisine, presque en transe » dit de lui Christophe Blain dans sa BD. Vu et approuvé !
Catégorie : Paris
Le teatime du George V, on y va ou pas ?
Même pas encore la trentaine que Maxime Frédéric est déjà reconnu comme un prodige.
Formé six ans au Meurice auprès de Camille Lesecq puis de celui que l’on ne présente plus, Cédric Grolet, c’est lui qui s’occupe maintenant des créations sucrées du teatime et des trois restaurants étoilés du George V : l’Orangerie (1 étoile), Le George (1 étoile) et Le Cinq, la table trois étoiles de Christian Le Squer.
Mais l’élève Maxime n’a pas à rougir devant le maître Grolet. Son teatime est bluffant.
Il est d’une gourmandise et d’une précision extrême, du salé au sucré, du cookie au baba.
Le Pigalle, vibrant & coquin, comme le quartier.
Le Pigalle.
Il est coquin comme le quartier.
Il a un petit côté David Lynch, mystérieux et rock’n’roll.
C’est le genre de spot qui fait encore plus aimer Paris, on a l’impression de détenir un secret bien gardé, d’être aux premières loges d’une scène de film du cinéma indé.
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Les 3 créations de Pierre Marcolini à tester d’urgence
Il y a du nouveau du côté de chez Pierre Marcolini, le champion du monde de pâtisserie 1995, devenu le chocolatier sympathique que l’on connaît.
Relooking complet, du logo jusqu’aux boîtes : voilà un coup de frais pour accueillir le printemps avec joie !
Et si on ne devait en choisir que trois, voilà le tiercé gagnant des nouvelles créations de la saison signées par le chocolatier belge.
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Birdy Hamburgers
Déjà mangé un burger dans une assiette en céramique avec des couverts en argent ?
Chez Birdy, on ne rigole pas avec le service : « le service est important pour nous, ce n’est pas parce qu’on doit manger vite, qu’on doit manger mal assis avec les doigts. »
Burgers qui dégoulinent en vue, ça se sent que les gens en coulisses sont des fans de burgers : viandes françaises, cheddar d’une ferme bio en Angleterre, et du tout maison, du pain de boulanger jusqu’à la glace du sunday en dessert.
Anna, table à partager
Que ceux qui aiment déjà Tannat, viennent trinquer chez Anna à coup de caipi passion-estragon ou de jolies quilles natures.
Chez Anna, on partage. C’est la grande mode mais pas de déjà-vu ici dans ce nouveau bar à manger du 11ème, les assiettes passent du côté frenchie de la force – soupe à l’oignon, pâté en croûte – à un visage plus exotique – ceviche, riz soufflé, churros de poulpe.
Les Résidents, chefs tournants.
Le lieu existe depuis des années mais Caroline et Gauthier ont pris le virage à 360° pour tout changer, du sol au plafond, des cuisines jusqu’au nom.
Ils ont fait vivre Les Grandes Bouches pendant 8 ans, place maintenant aux Résidents. Ils troquent donc leurs toques de chefs-propriétaires pour la casquette de dénicheurs de talents : ici, les murs resteront mais les chefs changeront au fil des saisons.
Et le 1er chef de file n’est pas des moindres, Mathieu Moity a été appelé à la barre : fini Iratze, le gaillard a posé ici ses casseroles pour 6 mois tout pile, jusqu’à juillet prochain.
Il faut le suivre et ça n’a pas l’air de tout repos car le basque s’amuse à changer le menu plusieurs fois par jour (ou par heure) : ça bouillonne là-dedans !
Et il aime bien aussi bousculer : arrivage de la lotte fumée avec du fruit de la passion ou du crémeux au bleu d’Auvergne avec une glace à la betterave et le tartare de veau s’en va prendre l’air de la mer avec ses moules en escabèche.
L’électron libre et fier de l’être, a appris auprès de grandes têtes d’affiche comme la famille Bras, René Redzepi ou encore Iñaki Aizpitarte.
De l’ail de Jean-Marie Caillot de la Marne aux Saint-Jacques de Saint-Malo, on peut suivre ici la provenance des produits à la trace sur la carte qui met plus qu’en valeur les producteurs et artisans.
De la volaille fermière de Dordogne au cabillaud de St Guénolé, les cuissons sont remarquables, du genre vraiment remarquables.
En plus de leur résidence pendant plusieurs mois, les chefs pourront bénéficier d’une structure de conseils pour les aider à s’envoler : levée de fonds, montage juridique, business plan, élaboration de la carte, etc.
Le couple bichonne ses poulains.
Les Résidents
Menu entrée/plat/dessert à 45€ ou Menu Dégustation en 5 étapes à 60€.
78 rue de Lévis, Paris 17ème / Métro Villiers ou Malesherbes
Marie