En voilà une bûche qui sort des sentiers battus !
Bryan Esposito a la palme du pâtissier qui prend le plus de risques pour ce cru 2017 des bûches de Noël : quand ce n’est pas un dessert à l’assiette au chou-fleur & coco qu’il envoie au restaurant Le Céladon, il s’amuse à revisiter l’éclair en version carrot cake ou le millefeuille en version banoffee pour le teatime.
Oubliez tous les clichés que vous connaissez sur la bûche : point de chocolat, ni de caramel, ici c’est embarquement pour un voyage entre la Corse et le Japon.
La star de cette création, c’est l’azuki, le haricot rouge très typique du Japon et que l’on retrouve souvent dans les pâtisseries japonaises. Mais c’est du jamais vu dans une bûche de Noël ! Le chef avait déjà emmené le mont-blanc du côté japonais de la force en remplaçant le marron vu et revu par de la pâte d’azuki, et c’était vraiment génial.
Pour emmener aussi la cuillère vers la Corse, il y a un confit de cédrat, clémentine et yuzu au miel du maquis Corse. Et pour la gourmandise, sous la mousse d’azuki et le confit d’agrumes, on croque dans un riz soufflé enrobé de praliné et un biscuit à la farine de châtaigne, liqueur de châtaigne et marron glacé. Du très très original.
Prix : 55€ / Bûche sur commande à réserver auprès de l’Hôtel Westminster.
Marie