Pas besoin de chercher loin et compliqué, le tarama c’est des œufs de cabillaud fumés + de la crème fraîche (il y a aussi des variantes de recettes avec de la mie de pain ou l’huile des œufs de cabillaud).
N’oubliez jamais, au grand jamais :
- Le vrai tarama n’est pas rose fluo, il est blanc/beige. S’il est rose, c’est qu’on lui a ajouté du colorant rouge pour le rendre plus beau, extrait naturellement de la cochenille, une petite bestiole pas sexy du tout.
Fuyez donc les taramas où il y a écrit E120, cochenille, acide carminique ou carmin sur l’étiquette ! - La tarama se mange frais, il n’a rien à faire en pot car qui dit pot, dit conservateurs.
- En gros, fuyez tous les taramas de supermarchés pour en faire du maison ou en acheter du frais dans les épiceries fines, restaurants, poissonniers : tous les taramas industriels sont très gras, très salés, très roses et plein de conservateurs et d’additifs.
- Observez la teneur en œufs de cabillaud car c’est la base d’un bon tarama : il y a entre 25% et 30% environ d’œufs de cabillaud fumés dans les taramas industriels et 60% environ dans les taramas artisanaux.
Où goûter un bon tarama ?
- Chez Mensae, le bistrot de Thibault Sombardier, pour un tarama maison avec une touche de poutargue et citron râpé.
- Au Lobster Bar pour leur tarama maison au homard (idée folle) et le classique (toujours très bon).
- Chez Père & Fish, la nouvelle adresse de burgers gourmets de poisson, pour un tarama au haddock, original et bien fumé.
- Chez Petrossian pour le tarama au Maviar®, préparé à partir des poches entières d’œufs de cabillaud, fumés artisanalement au bois de hêtre et de la crème fraîche : hyper onctueux et addictif. / 15€ les 125g.
- Chez Breizh Café, la crêperie de haut niveau, pour leur tarama signé par la maison Barthouil, à tester avec des chips de sarrasin.
Marie